Caroline Duban est docteur en histoire, auteure et conférencière spécialisée dans l’étude des mentalités, des sociabilités, des croyances. Passionnée par les superstitions et l’ésotérisme, elle cherche à comprendre les nombreux liens entre les peuples, l’évolution de leurs convictions et de leurs pratiques au fil des siècles.
Lawrence Rasson est peintre, illustrateur et graphiste, diplômé de l’école Émile Cohl à Lyon. Passionné d’ésotérisme, d’histoire, de fantastique et de féerie, il illustre des ouvrages en lien avec ces thèmes. Il expose ses oeuvres et participe à de nombreuses rencontres avec le public.
Les auteurs
Caroline Duban est docteur en Histoire, conférencière et auteure spécialisée dans l’étude des diverses formes de sociabilité, des mentalités (incluant les relations et les comportements humains) et des croyances dans l’Histoire.
Après avoir exploré les archives judiciaires des XVIIe et XVIIIe siècles sur les bancs des facultés de Poitiers et de La Rochelle, Caroline se tourne vers les croyances et les superstitions qui ont toujours su attiser une curiosité particulière chez elle. Ses recherches font se croiser plusieurs disciplines telles que l'archéologie, la linguistique, la littérature orale et écrite des peuples, leurs coutumes, leurs rites (l'anthropologie).
L'Histoire est un mode d'expression qui lui permet de collaborer avec divers musées et universités du monde. Ses études s'appuient particulièrement sur les anciennes cultures germano-nordiques, celtes, et anglo-saxonnes, mais aussi les traditions des Amériques. Soucieuse de redonner vie à ceux qui ne sont plus là, mais aussi à créer des liens entre les peuples autochtones (disparus, en voie de disparition ou parfaitement ancrés) et le monde moderne, Caroline s'applique à casser les nombreux clichés et préjugés que nos civilisations contemporaines véhiculent autour de traditions méconnues.
Être historien ou archéologue, c'est un peu devenir la voix des morts.
Deux ouvrages marquants :
"La République Invisible" (traduction et analyse du premier traité de féerie daté de 1691) ;
"L’Homélie des Sorcières (Histoire des archétypes, mythes et réalités autour des sorcières depuis l’Antiquité jusqu’aux années 60)", tous deux illustrés par Lawrence Rasson.
Lawrence Rasson
Mon Art : Illustration
Ma spécialité : L’acrylique
Le Papier Aquarelle
Mon expression : L’expression Légendes et mythologies du monde
Mon outil : Palette du peintre
Illustrateur de talent, Lawrence apprend l’art de l’illustration et de la bande dessinée sur les bancs de la fameuse école Emile Cohl, après être passé par l’étude des langues japonaises à Lille III. Il baigne dans les oeuvres de Yoshitaka Amano, Arthur Rackham, John Bauer, Hayao Miyasaki notamment, qui l’inspirent dans ses dessins et recherches graphiques baignées de fantastiques et de paranormal.
Son outil privilégié est l'acrylique, qu’il utilise pour explorer une variété de mondes et d’ambiances de lumières et d'ombres.
Ses mondes ténébreux explorent les légendes des vampires et d’autres créatures obscures aux dents longues ou assoiffées de sang, par le biais de Bandes dessinées, de couvertures de livres et d’affiches.
Ses mondes lumineux ouvrent grande la porte du monde des fées et de la magie à travers deux livres de légendes du féminin féérique aux charmes variés et aux chevelures généreuses.
Son style d’un grand raffinement fait éclore des couleurs chatoyantes autour et sur ses personnages, leur donnant une vie et une grâce aux accents de magie.
2016
Il illustre l’ouvrage « La république Invisible » aux éditions Elf-shot, écrit par le Révérend Kirk, traduit et analysé par Caroline Duban docteur en histoire.
Un recueil écossais du XVII ème siècle sur les croyances populaires et sur le thème des fées et du petit peuple.
2015
Exposition « Le miroir aux fées » à la New Art Gallery
Sortie du livre « Raiponce », écrit en duo avec Claudine Glot.
2013
Edition d’Il était une fois Morgane, Viviane, Mélusine, Ondine », qui illustre l’univers chevaleresque de l’écrivaine Claudine Glot.
2010
Bande Dessinée sur la comtesse Elizabeth Bathory co-réalisée avec l’écrivain Amaury Quetel.
1982
Naissance dans les Flandres.
Abrégé d'Histoire de la sorcellerie nord-européenne
Atelier-conférence présenté par Caroline Duban, Dr. en Histoire
Entrée 10€ par personne - Nombre de places limité à 60 personnes
La magie est une science occulte très complexe, tandis que la sorcellerie est d'abord pratiquée dans les quartiers populaires où les pratiquants concoctent potions et philtres pour une clientèle fidèle. Progressivement, ceux et celles qui manipulent ces arts interdits, particulièrement à partir du IVe siècle après J.C., sont rejetés hors de la nouvelle religion grandissante. Au XIVe siècle, la Peste Noire décime près de 50% de la population européenne. Les démonologues trouvent des réponses dans ce châtiment divin : les serviteurs du Démon sont parmi nous, et ceux-là tiennent des assemblées appelés sabbats. Les procès en sorcellerie condamnent quasiment systématiquement. Puis, aux XVIIe et XVIIIe siècle, avec l'arrivée des sciences modernes, de l'esprit analytique et des cas de possession, les sorcières sont perçues comme un rêve, une tromperie de l'esprit humain qui déforme la réalité. Toutefois, d'autres sorciers et sorcières sont lynchés durant les siècles suivant, en France, jusqu'à la fin du XIXe siècle. Pourtant, à cette époque et dans les classes sociales aisées, la nécromancie, la cartomancie et la divination retrouvent leur popularité, grâce aux nouvelles sibylles.